Mais cette petite surprise aura finallement eu un coup : 75€.
Car c'est le montant que la Sacem leur réclame pour avoir utiliser "des oeuvres du répertoire de la Sacem sans avoir demandé à notre société l'autorisation préalable, formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle".

Super Sacem a repéré les dangeureux terroristes en épluchant tout simplement le journal :
"L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 € pour utilisation de mélodie musicale".
Heureusement que la justice a frappé, car gageons que ces 75€ aurait pu servir au trafic de la drogue, à la préparation d'attentats terroristes, ou même à financer des sorties pour les enfants ...
Et ne vous inquiètez pas, si la dangeureuse raccaille s'amuse à ne pas vouloir payer, une plainte pour contrefaçon sera bien évidemment déposée.

Si la Sacem affirme bel et bien défendre les intérêts des auteurs, elle affirme donc que les auteurs sont prêts à racketter des enfants de primaire quand ceux-ci ont le malheur de chanter autre chose que la sirène des pompiers.
Au passage on signalera que c'est la même société qui décris le projet de loi DADVSI comme un "texte équilibré [qui] devrait permettre de bâtir l'avenir de la musique sur Internet sur des bases juridiques plus solides".
On m'a trés justement fais remarquer un petit calcul sympathique :
-80 000 spectateurs en train de chanter une chanson dans le stade de france durant un match
-75 € d'amende chacun
-6 000 000 € de recette total pour les majo... les artistes bien sûr !!
"Monsieur l'agent !!! J'ai des informations capitales !! Le 21 Juin j'ai vu plein de gens faire de la musique sans payer !! Ils avaient l'air bien coordonnés car ils ont frapper dans plusieurs villes en France ... à mon avis c'est un gang bien organisé."
Sources :
PC INpact
Et les liens pour les incultes :
DADVSI
Et les informations pour les incultes :
Le 21 Juin c'est la fête de la musique