Voilà, je tenais absolument à présenter ce manga que j'ai tant adoré et que je continue toujours de suivre avec une passion égale, malgré l'écoulement de plusieurs années déjà.Attaquée par une puissante armée composée de magiciens, de Trolls et d'Orcs, la forteresse de MetaLicana est au bord de l'anéantissement. Il ne leur reste qu'une seule solution: réveiller Dark Schneider, magicien légendaire et invincible, enfermé dans le corps d’un enfant. Solution qui apportera pas mal de soucis puisque Dark Schneider était le chef de l'armée adverse. L'enjeu de la bataille est énorme : l’armée des Empereurs du Ciel veut s’emparer du troisième sceau enfermé à MetaLicana afin de Libérer Anthrax, le Dieu de la destruction... ANIMEKA
Ce qui fait le charme premier de Bastard n'est autre que son héro si charismatique et qui est aussi justement, l'anti-héro par excellence. J'ai l'honneur de vous présenter Dark Schneider, plus communément appelé DS. Il accumule à lui seul tout les défauts de l'humanité entière. Arrogant, vicieux, égoïste, vaniteux, égocentrique et très porté sur la violence et les grosses paires de seins, il sait néanmoins, quand ça l'enchante, se montrer généreux, gentil, aimable et tendre. Il n'en reste pourtant pas, très représentatif de la masse populaire malgré sa personnalité emplie de contradictions marquantes.
De plus, le couple qu'il forme avec Tya Note Yoko est l'un des plus beaux selon moi de tous les mangas, juste derrière celui de Ryo et Kaori.
Le début du manga commence pépère, sur un registre purement héroïque-fantasy semé de batailles, de mort et de marées de sang. Les combats se succèdent inlassablement, passant d'un méchant à l'autre, d'une victoire du héro à une autre. Rien de bien étonnant et d'innovateur en somme mais cela reste tout de même très plaisant à lire.
Mais voilà, c'est qu'au bout d'une dizaine de volume à peu près, vers le 11 ou 12è tome, Bastard part totalement en couille et passe du registre héroique-fantasy à celui mythico-religieux

Le manga acquiert dés à présent, selon moi, une dimension toute autre et une certaine profondeur d'esprit qui lui manquait un tantinet soit peu par avant. C'est à ce demandé si l'ouvrage ne serait pas plutôt porté sur la théologie et la métaphysique parfois. L'auteur se met alors à poser des questions existentielles déroutantes (d'ailleurs il me fait penser à Werber sur ce point), remet en cause la Religion et tout simplement la place de Dieu dans nos vie sans pour autant renier son existence.
D'ailleurs, voici une de mes phrases préférée qui m'a fait beaucoup réfléchir: "Si Dieu nous a donné la vie, ne nous a-t-il pas aussi offert la liberté de pécher?"
Au niveau graphique, les dessins du début sont passablement appréciable pour évoluer au fil des années et aboutir finalement sur un style éblouissant de splendeur. Les hommes sont beaux (Belzébuth et DS

Sinon, pour les news, Bastard compte en France 23 volumes sortis. Par contre, au Japon, le manga est d'ailleurs toujours en cours. Les chapitres du tome 24 paraissent à un rythme mensuel dans l' Ultra Jump et devrait peut-être, d'après mes propres estimations, s'achever d'ici environs 6 mois pour continuer avec le tome 25. La série devrait d'ailleurs entamer son dernier arc d'après les propros de son auteur lui-même, Kasushi Hagiwara ce qui marquera alors la fin prochaine du manga.
Voilà, je tenais à partager mon enthousiasme pour se manga et j'espère que vous aurez eu le courage nécessaire pour lire l'ensemble de mon commentaire :D